Samedi 11 avril 2020
Sixième années de construction pour la Môme HIJI ... mais
visiblement le temps qui passe n'assoupli pas le profil de séductrice ondulante au poing dressé.
Je décide cette année d'offrir de nouvelles chaussures à la danseuse écorchée.
(Poterie : Didier SHULLER)
Le
bois mort se patine tranquillement, le racinaire est à sa taille finale,
le travail va maintenant s'axer principalement sur le développement du feuillage
qui doit encore gagner en densité afin de créer des volumes
distinctement lisbles et venir mordre le tronc pour donner plus de mistère à
l'arbre
A
suivre ....
Samedi 24 août 2019
Suite
au premier travail de bois mort réalisé en 2017, j'avais laissé une
longueur de ten jin volontairement trop grande, le temps de prendre le recul
nécessaire pour murir le profil final de ce bras dressé.
C'est en août 2019 que je me decide à reprendre ce travail de sculture.
Dans l'idée de donner plus de légèreté à ce bois en angle vif, je décide de le réduire en longueur et créer des évidements pour apporter de la transparence, dans l'esprit de l'uromiki déjà présent naturellement à la base du tronc.
Dimanche 4 mars 2018
Rempotage
de la Môme dans un pot bonsaï disponible dans mon stock. La poterie ne convient
pas exactement à l'arbre mais ses dimenssions correspondent bien au pot définif
que j'imagine.
Ce travail me permettra ainsi de
vérifier et d'ajuster le racinaire une dernière fois.
Dimanche 15 janvier 2017
Le travail du bois mort est engagé dans le respect du projet
initialement décidé.
L'idée est de rendre ce ten jin cohérent avec le shari naturel du
tronc.
Ce bout de bois dressé sera donc creusé dans le même esprit.
Lundi 18 Janvier 2016
Voici donc des nouvelles fraîches de Hiji !!!
Le projet de la
danseuse écorchée au caractère anguleux progresse mais dure fut la réflexion pour orienter
le travail de ce buis complexe.
L'arbre
ayant bien repris sur son ensemble avec un riche bourgeonnement général, j'ai préféré dans un premier temps conserver des possibilités multiples de
constructions en gardant les départs bien placés les plus vigoureux à tous
les niveaux .
Voici
donc le résultat de cette première séance de sélection .
Pour me donner une vision plus lisible du potentiel à venir, j'ai ensuite
dessiné la progression logique de chacune des branches . Le buis étant ... buissonnant et donc sans port typique, il
est facile d'imaginer la progression de la végétation.
Ainsi,
voila le profil un peu bizarroïde que j'obtiens à la pointe de mon crayon en simulant quelques années de pousse !
Pouah ! de toute évidence, me voilà à la tête d'une belle girafe !
Bon, ce
projet ne me convient vraiment pas. Il semble que deux arbres soient empilés et le regard se perd dans cette construction ou
la connexion ne fonctionne pas entre ces deux profils opposés : la danseuse et l'anguleuse.
Peut
être qu'une manière plus Chinoise de
penser pourrait me permettre de sortir un beau penging sur cette base, mais je
n'en n'ai ni la culture ni le niveau ...
Finalement,
une solution finira par s'imposer et plutôt que de chercher une cohésion
esthétique improbable à cette confrontation de formes, je prends le parti d'effectuer la démarche inverse en soulignant les
différences.
Je décide donc de construire un arbre unique et féminin autour de la première partie et sur les bases d'une branche d'appui gauche, de branches arrières et d'une cime déjà existante. Pour la seconde moitié, je prévois de façonner un beau bois mort pour mettre en scène l'aspect anguleux et austère.
Je décide donc de construire un arbre unique et féminin autour de la première partie et sur les bases d'une branche d'appui gauche, de branches arrières et d'une cime déjà existante. Pour la seconde moitié, je prévois de façonner un beau bois mort pour mettre en scène l'aspect anguleux et austère.
Le profil de cette intrigante devenant de plus en plus net pour moi, le travail peut enfin débuter.
je sélectionne les repousses dans ce sens .
Programme de travail 2016 :
1/ Fertilisation organo-minérale soutenue.
2/ Léger ligaturage pour la mise en place des branches existantes.
3/ ... et bien sur, travail du bois mort !
La construction que j'envisage ne va pas demander beaucoup de végétation. Je pense donc pouvoir arriver assez rapidement (4/5 ans) à un premier résultat intermédiaire.
Le racinaire ayant bien été réduit lors de la mise en pot initiale, je ne prévois pas d'autres rempotage durant cette période.
Enfin, voici en dessin la projection de mes ambitions pour Hiji.
Dimanche 6 juin 2015
HIJI
Voici un nom plein de sens pour ce buis prélevé dans nos splendides Pyrénées Atlantiques au printemps 2014.
En Japonais, "hiji" signifie "coudé" et en voyant le spécimen, il sera facile de comprendre pourquoi j'ai choisi ce titre.
D'après mes lectures, il semble que le style de bonsaï anguleux fut très à la mode au début de l'ère Showa (1920) ... Bah oui, la fashion victim n'épargne pas le milieu du bonsaï !
Après une belle saison de reprise, ce buis est brute à ce jour. Je ne sais pas encore comment je vais aborder ce yamadori. C'est un arbre plein de contraste. Angle et courbe ... pas facile de concilier les deux facettes pour un résultat homogène, fluide et séduisant.
Quoiqu'il en soit, Hiji est un arbre résolument féminin dont j'ai imaginé l'histoire et le caractère à travers un Haïku.
Prends garde à son poing !
Danseuse ondulante
Écorchée de l'histoirePrends garde à son poing !